vendredi 1 janvier 2010

ISEROIS

Isérois, mangeur de noix. Nom porté par les habitants du 38ème département français. Entouré par de proches voisins plus ou moins sympathiques, ça dépend si on parle des lyonnais ou pas. Par extension, qui aime manger gras, dont la nourriture se compose de patates, de lard, de crème et d’oignons (attention à ne pas confondre avec le Savoyard qui est un tout petit peu plus court sur pattes ). L'Iséroise Attitude

On distingue 5 types principaux d'Isérois, classification coïncidant peu ou prou avec la répartition géographique dans le 3.8 (on dit en effet "Chui du TROIS HUIT, garçeuuuon" quand on est Isérois).

L'étudiant qu'a jamais cours et qu'est tout le temps à Chamrousse ou aux 7 Laux:

Concerne environ ¼ de la population iséroise. On le reconnaît facilement à son bonnet en laine Rasta pur chanvre tressé et porté au mois d'Août place Grenette. Il fait Géologie, Géographie, Anglais, Droit, 4eme Techno, HMG, Serveur aux "3 Canards", ou pire...STAPS (!!!), il vit au centre ville, fait ses courses Place Aux Herbes et va au Couche Tard (ou alors préfère se tancher à domicile selon son budget). Sa principale caractéristique est un œil mi-clos constant, et un cou démesuré qui lui permet de jeter facilement un œil par dessus les immeubles pour voir si la dernière poudre n’est pas trop collante. Il porte des couleurs bariolées, fraude le tram, et c'est lui qui vous casse les bollocks à 3h du mat' en jouant du djumbé (Attends, Man, t'as pas reconnu. C'était du Sinsé).

Le gars des Terres Froides :

Concerne environ ¼ de la population iséroise. Il est facilement reconnaissable à sa voiture arborant fièrement le Fanion du CS Bourgoin Jallieu(CSBJ). Il fréquente les bars de La Verpillière ou de l’Isle d’Abeau. Pourrait presque être assimilé à un Rhodanien si une cruelle aberration géographique ne l’avait rangé du côté isérois. Ce que ¾ des isérois ne cessent d'ailleurs de déplorer …

Le Grenoblois pure souche :

Concerne environ ¼ de la population iséroise. En fait, le « Grenoblois pure souche » est né à la Tronche, à Saint Martin d'Hères, ou à Echirolles comme tout le monde, mais ça fout trop la honte, alors il dit qu’il est Grenoblois. On le reconnaît à son panier rempli des légumes achetés 20 fois le prix aux Halles Ste Claire (Attends, c'est du biooooo). Il aime le ski mais n’y va pas (Attends, t'as vu le monde sur la route Napoléon), est fier du GF 38 quand il gagne mais ne va jamais les voir jouer (Attends, t'as vu comment ça caille à Lesdiguières), lit le Daubé ou le P'tit Bu(lletin), prends l'U2 (Rocade sud pour les lyonnais) à 8h du matin et amène ses gosses manger à la Bastille. N’aime pas Lyon, mais soutient quand même l’OL en Ligue des Champions. (Attends, c’est des français quand même). Sa plus grande passion est et reste le fromage. Durant la saison hivernale les repas entre amis ne se font qu'à la Raclette (un plat pourtant complétement Savoyard) même si on a vu quelques rares spécimens préférer la Tartiflette (voir la Reblochonnade pour les plus intégristes). A noter que "Le Grenoblois pure souche" ne met ni oignons ni gruyère rapé dans le gratin dauphinois.

L'ingénieur :

Concerne environ ¼ de la population, installé à Grenoble car il aime la nature, Satoriz, Go Sport et le Synchrotron. On le reconnaît à sa tenue "pratique mais pas esthétique", genre tenue de ski toute l'année. Il ne s'habille jamais en costume, ne boit pratiquement jamais et ne fume pas. Il mange bio et vote souvent à Gauche. Il ne sort pas le soir au cas où le lendemain il parte à la montagne. Grand sportif, il fait du vélo, de l'équitation et adore monter la Bastille en courant. Il a sa petite femme, également habillée en polaire et ses enfants qui vont à Stendhal international. Il participe au problème de logements étudiants à Grenoble en rachetant des 2P pour en faire des 6P. Une fois par an au moins, l'ingenieur grenoblois (quand il est jeune trentenaire et encore sans enfant) s'en va au bout du monde. Pendant quelques semaines il renie son quotidien et part se ressourcer dans des contrées exotiques à bon marché, participant en crâmant du kérozene au réchauffement climatique, oubliant sa philosophie écolo. Faisant fi de son salaire honorable, il préfère vivre pauvrement au milieu d'un désert ou dans des villages autochtones. Faisant aussi fi de son &ducation et de sa culture, il se fait un devoir de vivre à la locale en adoptant autant qu'il peut les us et coutumes de ses hôtes. Lorsqu'il rentre à Grenoble, le jeune ingenieur raconte avec nostalgie des aventures de bout du monde, semblables à celles que racontent ses congénères, juste rentrés eux aussi du bout du monde. Il ramène des photos du bout du monde sur lesquelles on ne voit jamais personne, où il n'y a que des grandes étendues désertiques et dont il fait des présentations à ses amis dans son salon. Un peu plus tard quand il devient proprietaire, puis parent, le bout du monde a moins la cote. Si l'ingenieur grenoblois s'accorde de temps en temps un petit voyage subventionné par son CE, il préfère maintenant consacrer ses RTT et sa prime d'interéssement à l'installation d'un parquet flottant dans sa chambre.

Les Autres :

Concerne environ ¼ de la population iséroise. Qu'il soit du Bas Grésivaudan, du Haut ou un vrai et pur montagnard cet isérois là se considère comme le seul et unique vrai isérois. D'ailleurs à ce titre il demande depuis longtemps que soit expulsée à vie du département toute personne qui mettrait des oignons ou du gruyère dans le gratin dauphinois. Il se méfie de toutes les autres catégories suspectes d'isérois surtout ceux de la Capitale qui sont après tout composés au 2/3 d'étrangers ("étudiants" ou "ingénieurs "). Il ne va d'ailleurs jamais à Grenoble de toute façon y a pas de pistes de ski là bas. Il idolâtre Serge Papagalli qu'il suit en tournée de St Marcellin à La Mure en passant par St Pierre de Chartreuse, connait la seule vrai bonne recette de vin de noix et, quand il n'est pas sur ses skis, passe ses week ends à jouer au rugby dans des champs de boue. L'été il va de vogues en vogues (terme isérois pour "fête de village trop arrosée") en ne ratant jamais la foire aux célibataires de Viriville et la Rosière de Vinay les deux grands musts de l'été isérois. Il ne décuve pas pendant une semaine pour la Beaucroissant. A l'automne on le reconnait à ses mains noircies par le brou de noix , l'hiver à la marque blanche de ses lunettes de ski et au printemps à son tein alcoolico-rougeau de fin de saison de rugby.

bron/source: http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Iserois

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